Le Secrétaire général des Nations-Unies, préoccupé par l’épidémie Coronavirus, a demandé à l’ensemble de déclarer une guerre contre ce virus en passant par la vitesse supérieure afin d’intensifier la mobilisation pour mettre fin à sa propagation.
Face à cette menace sanitaire sans précédent, Antonio Guterress demande à ce que les gens ne soient pas paniqués mais plutôt d’être prudents.
« Les bouleversements causés par le coronavirus COVID-19 sont tout autour de nous. Et je sais que beaucoup sont anxieux, inquiets et déconcertés. C’est bien normal. Nous sommes face à une menace sanitaire sans précédent», a indiqué le Secrétaire général des Nations-Unies.
Depuis son apparition en Chine, cette épidémie ne cesse d’endeuiller les différentes familles à travers le monde. De nos jour en Europe p,récisément en Italie, ce sont des centaines de cas qui sont testés positifs de ce virus. Ce danger qui grandit du jour en jour, impacte négativement le système de santé de l’économie mondiale et met à rude la vie quotidienne des populations.
« Les plus vulnérables sont les plus touchés, en particulier les personnes âgées et celles et ceux qui ont des problèmes de santé préexistants, qui n’ont pas accès à des soins de santé fiables ou qui vivent dans la pauvreté ou la précarité. Les retombées sociales et économiques de la pandémie ainsi que le ralentissement de l’économie toucheront la plupart d’entre nous pendant quelques mois. Mais la pandémie atteindra un pic et nos économies se relèveront. D’ici là, nous devons agir ensemble pour ralentir la propagation du virus et prendre soin les uns des autres», a exhorté le Secrétaire général.
Pour lui, l’heure est à la prudence mais pas à la panique. A la science, pas à la stigmatisation. Aux faits, pas la peur. C’est pourquoi dira t’il, que même si la situation a été qualifiée de pandémie, elle reste jusque-là une situation maîtrisable. Cela demanderait le ralentissement des transmissions, prévenir les infections et sauver des vies. Mais cela implique plus que jamais d’agir que le plan personnel, au niveau national et international.
« Le COVID-19 est notre ennemi commun. Nous devons déclarer la guerre à ce virus. Cela signifie que les pays doivent passer à la vitesse supérieure, intensifier et élargir leur mobilisation. Cela, en mettant en place des stratégies de confinement efficaces ; en activant et en améliorant les systèmes d’intervention d’urgence ; en augmentant considérablement les capacités de dépistage et de prise en charge des patients ; en préparant les hôpitaux, en veillant à ce qu’ils aient les installations, le matériel et le personnel nécessaires et en mettant au point des interventions médicales qui sauvent des vies», a-t-il sollicité.
Pour davantage combattre cette maladie, la participation de tous doit être une responsabilité à l’en croire. Ceci, en suivant les conseils médicaux et d’appliquer les recommandations simples et pratiques que recommandent les autorités sanitaires. C’est pourquoi a indiqué que c’est ensemble que nous pourrons surmonter cela, d’où la mobilisation des Nations-Unies, y compris l’Organisation mondiale de la santé.
« En tant que membre de la famille humaine, nous travaillons 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 avec les gouvernements, nous communiquons des directives internationales et nous aidons le monde à faire face à cette menace», a déclaré Antonio Guterress avant toutes et tous doivent partager cette responsabilité de prévenir le COVID19.