C’est une œuvre de 130 pages répartie en 17 chapitres qui traite les thèmes comme la beauté du village, les pièges de l’amour, la trahison et les conflits d’héritage, les violences basées sur le genre, l’immigration face au désespoir des jeunes africains, l’autonomisation par l’entrepreneuriat et retrace le chemin tortueux qui mène au triomphe. En conférence de presse ce mardi 17 mars 2020 à Conakry, l’auteur a d’abord rappelé les motivations de son  engagement dans le métier d’écrivains depuis une dizaine d’années. 

« J’ai écrit parce que je ne voudrais pas que la jeunesse Guinéenne en particulier et celle africaine traverse toutes les péripéties que j’ai eu a enregistrées dans ma vie. J’ai également décidé d’écrire parce que pour moi, la lecture m’a permis de voir loin et elle ne nourrit pas que l’esprit, mais le fait également voyager. Je me dis aussi qu’à travers la lecture, on peut développer un pays», a indiqué l’écrivain Daouda Bangoura, la trentaine.

Dans cette œuvre, l’auteur s’est inspiré non seulement des réalités de la société Guinéenne mais aussi celle de l’Afrique en général afin de décrire les maux qui gangrènent sérieusement ces sociétés. C’est pourquoi, il a orienté sa plume vers certains faits sociaux comme les violences basées sur le genre, la politique avec son cortège d’élection et de campagne, mais aussi la trahison.

Comme toute activité entreprise a toujours des difficultés, ce jeune écrivain dit avoir rencontré quelques-unes liées à cette même société.

« Ma première difficulté a été  la société. Elle n’avait pas confiance en moi et me sous estimait à un moment donné. Mais je me suis dit que rien n’est impossible. C’est pourquoi d’ailleurs un penseur disait que « la vie est une lutte pour l’existence qui se solde par la victoire des plus aptes ». J’ai donc accepté de lutter pour ne pas sombrer aux critiques des gens. Et Dieu merci je suis arrivé à mes bords », a fait croire l’auteur.

Ce roman à caractère transfrontalier, met un accent particulier sur les réalités que traverse non seulement la Guinée, mais l’Afrique en général. C’est pourquoi ce jeune écrivain Guinéen envisage une tournée à l’internationale pour essayer de stimuler les jeunes afin de leur faire comprendre qu’il est bien possible de naître dans son pays, grandir, apprendre, entreprendre et réussir tout de même.

Il faut rappeler qu’après ce lancement de cette œuvre préfacée par Maître Béa Diallo, (Boxeur), la dédicace est prévue  après le mois de Ramadan.

Sâa Robert Koundouno pour maguineeinfos.com