De plus en plus de rigueurs sont constatées ces derniers jours quant à la restriction de déplacement des populations en provenance et en partance pour la capitale Conakry.
Selon les sources routières, cette mesure prise suite à la propagation du coronavirus à Conakry, est de plus en plus minutieuse. Des files de véhicules seraient bloquées des deux côtés du pont ‘’Kaka » situé dans la préfecture de Coyah.

Comme stipulé dans le décret d’interdiction de sortie et d’entrée, seuls les transports de marchandises ( alimentation, hydrocarbure…) et quelques usagers minus de dérogations arrivent à passer les deux côtés du barrage. Un filtrage parfois difficile confient les usagers.

Dans cette mesure visant à freiner la propagation du COVID-19 en Guinée, l’une des victimes collatérales est la population de Coyah. Nombreux de ses citoyens en partance pour l’intérieur du pays se sont tout simplement vus bloqués au même barrage et ainsi obligés de rebrousser chemin. Ces citoyens ne comprennent pas l’érection du dit barrage au pont ‘’kaka » alors que la limite administrative entre Conakry et Coyah est sensée être le grand carrefour de Lansanayah.

Conséquence de ce durcissement notamment côté sortie, quelques pénuries dont celle du poisson frais commence à être constatées sur les marchés de Kindia. A celles-ci s’ajoute l’augmentation de prix de certains produits de première consommation.
Même si certains Kindinais approuvent ce « semi-confinement » de Conakry foyer du coronavirus en Guinée, d’autres estiment que plus d’efforts doivent être fournis pour permettre le ravitaillement normal des deux zones en denrées de première nécessité et permettre aux acteurs économiques de continuer leurs activités.

Aboubacar Wayé Touré depuis Kindia pour maguineeinfos.com