Les hommes de médias Guinéens continuent d’être contaminés de la pandémie Coronavirus ce, depuis les cas de Moussa Yéro Bah et d’Aboubacar Diallo de l’émission des grandes gueules d’Espace FM. À date, c’est une dizaine de Journalistes de la presse publique comme privée qui suit actuellement le traitement à Donka. Pour leur prouver une solidarité, « l’ONG Reporters sans Frontières » par l’entremise du Syndicat de la Presse Privée Guinéenne, compte venir à la rescousse de ces Journalistes atteints de ce virus.
L’annonce a été faite ce mardi 14 avril 2020, au cours d’une conférence animée par Sidy Diallo, Secrétaire général du Syndicat de la Presse Privée Guinéenne SPPG. Face à cette sale pandémie mondiale, les responsables de la presse privée se disent préoccuper, avant d’annoncer qu’ils ne peuvent pas rester bras croisés et que très prochainement, viendront au secours de nos confrères sous traitement.
« Nous avons rencontré le représentant de « Reporter Sans Frontières » en Guinée. Avec lui, nous avons échangé sur ce qu’il faut afin d’accompagner moralement et financièrement nos confrères, victimes de cette maladie. De nos jours, je peux affirmer que les négociations vont bon train entre nous et le doyen Mouctar Bah, représentant de cette ONG en Guinée. Déjà, l’accord est acquis », a déclaré le Secrétaire général du SPPG.
Pour faciliter l’exécution de cette démarche enclenchée, un courrier a déjà été envoyé à l’équipe de docteur Sakoba Keïta, afin de remettre les fiches d’emargement aux Journalistes malades pour des fins de remplissage. Mais jusqu’ici, c’est un silence radio qui y règne au niveau des responsables de l’ANSS, ce que déplore très malheureusement Sidy Diallo.
« Nous avons officiellement écrit à l’ANSS, notamment aux responsables du département de prise en charge afin de nous faciliter ce travail. Nous leur avons demandé également de remettre les fiches d’émargement pour que ces Journalistes malades puissent les remplir, les ramener pour que Reporter sans Frontières puisse agir. Malheureusement depuis le vendredi, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire n’a pas encore réagi et nous attendons toujours », a confié Sidy Diallo.