Comme toujours à chaque période de ramadan en Guinée, les produits de première nécessité connaissent une hausse de prix dans presque tous les marchés du pays. À la différence des années précédentes, la pandémie du Covid-19 a davantage enfoncé le bâton dans la plaie en ces moments de prières et de pardons pour le monde musulman.  Ce vendredi, 24 avril 2020, un reporter de maguineeinfos.com a fait le tour dans le grand marché de la préfecture de Siguiri, ceci pour en savoir plus sur le quotidien des femmes qui dénoncent déjà cette flambeé des prix. 
Alors que la Guinée traverse une période exceptionnelle suite à l’existence de la pandémie Covid-19, le jeûne de cette année s’annonce déjà difficile pour la communauté musulmane. Dès ce premier jour du ramadan, les cris de coeur des femmes notamment celles de la préfecture de Siguiri en Haute Guinée se font déjà entendre. Elles dénoncent toutes, cette montée galopante du prix des produits alimentaires.
« Nous souffrons énormément ici. Les produits qu’on achetait par exemple à 200.000 FG sont aujourd’hui à 300.000  FG. Le gouvernement doit nous aider sinon ce n’est pas bon avec cette période de Covid-19. Chaque année, c’est vrai qu’on assiste toujours à des augmentations, mais cette maladie est venue aggravée la situation. Les autorités doivent revoir leur politique afin de baisser les prix de ces condiments, car les gens ne travaillent pas actuellement », s’est lamentée Oumou Keïta, une cliente du marché de Siguiri.
Dans la même lancée, il faut dire que les  pères de familles de Siguiri ne sont pas aussi épargnés. Dans les boutiques et magasins, les prix d’un sac de riz qui se négociait à 280.000 FG est passé à 350.000 FG. Et un sac du sucre s’achète actuellement à 360.000 francs guinéens dans les marchés.
Kaïn Naboun Traoré pour maguineeinfos.com