L’Association des Élèves, Étudiants et Diplômés pour le Développement (AED) en Guinée, salue l’initiative du ministre Mory Sangaré mais reconnaît quelques difficultés quant au déroulé de ces cours en ligne dès les 2 premiers jours. Organisés par le département de l’Éducation Nationale et l’Alphabétisation, en raison de la pandémie du Covid-19 que notre pays est confronté depuis le 12 mars 2020, ces cours sont se tiennent actuellement, une façon pour le pays d’éviter une année blanche. Sur le bien-fondé de ce programme d’enseignement à distance via la télévision et la radio, M. Mouloukou Souleymane Diawara, président de ladite association parle déjà de quelques manquements à Conakry, et propose un ancien système pour des communes rurales.
À l’image de certains pays qui font également face à cette pandémie, la Guinée vient de lancer les cours à distance à l’intention des différents candidats aux examens. Ces cours se déroulent à travers des canaux de communication telle que la radio et la télévision. Après deux jours, cette association par la voix de son président, souligne déjà quelques failles, notamment, l’incapacité pour certaines zones à avoir accès à ces cours.
« Il faut mentionner en termes de difficultés, l’incapacité pour certaines familles à avoir un poste téléviseur, mais aussi le temps imparti pour ces séances de cours. Ce sont donc des difficultés qu’on ne peut pas omettre et dont il faut proposer des suggestions au ministre de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation», a indiqué M. Mouloukou Souleymane Diawara.
Déjà, un mémo de suggestions a été envoyé au ministère de tutelle, ceci pour revoir la situation des candidats vivants dans les zones qui n’a pas accès au courant et aux postes téléviseurs. Pour donc éteindre ces étincelles, il est important d’opter selon lui pour un processus de cours accélérés, c’est-à-dire, les élèves viennent de 7 heures à 18 heures afin de pouvoir bénéficier l’explication des cours qui équivaut de 5 à 6 jours de cours normaux. Mais précise-t-il, tout en respectant des mesures barrières.
« Pour des élèves dans les communes urbaines, notre organisation qui est en partenariat avec le ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation depuis 3 ans, propose au ministre, les cours en ligne, vu que la majeure partie de ces élèves candidats possèdent les smartphones».
Aux différents candidats, M. Mouloukou Souleymane leur invite d’accepter cette initiative et s’investir davantage, malgré les difficultés, ceci pour éviter l’année blanche. Car selon lui, c’est mieux de faire au lieu de rester bras croisés.
Sâa Robert Koundouno pour maguineeinfos.com