Le gouvernement Guinéen a dans son plan de risposte rendu gratuit le transport public récemment. Ce qui paraît aujourd’hui comme un moyen qui encourage davantage la propagation du Coronavirus.

Même si l’idée est bonne, il s’avère que ce n’est pas une arme létale contre le COVID-19 qui fait fléchir le monde et lance au quotidienn défi au personnel soignant.

Cette gratuité  renforce considérablement les capacités de la pandémie, en prolongeant aisni son séjour.

Parfois, même si le gouvernement veut bien faire les choses, on s’en rend compte facilement que les études de faisabilité sont mal menées. Ce qui amène à une catastrophe comme présentement dans le cas de la gestion du COVID-19.

Cette image choque  démontre que la distanciation sociale n’entre pas encore dans le plan du guinéen et elle expose les réalités qui ne tarderont pas à pousser le pays au bord de l’apocalypse.

Au lieu de rendre le transport gratuit, on aurait fait mieux pour éteindre les flammes de la pandémie dans le pays. Cela en trouvant des mesures d’accompagnement surtout au niveau des besoins de première nécessité pour obliger les citoyens à rester chez eux.

Pour réduire la rigueur du COVID-19, il serait nécessaire de revoir la gratuité du transport public surtout quand on sait que les mesures barrières n’y sont même pas prises au sérieux.
Mais si le transport est gratuit, ça permet des regroupements au lieu d’en empêcher. Ça augmente le nombre de malades au lieu du nombre de guéris, ça fait flipper au lieu de soulager.

Imaginez un bus d’au moins 100 places où la limitation du nombre de places n’est pas une rigueur, toutes les portes seront ouvertes à une contamination en cascade.

Ce qui devrait impérativement conduire le gouvernement a revoir sa stratégie pour que la pandémie de COVID-19 soit circonscrite avant qu’il ne soit trop tard.

Avec l’accélération et la multiplication des chiffres de personnes testées positives au virus, ce plan de Riposte qui contient visiblement des failles doit être javellé à la va-vite pour éviter le pire.
Il faut aussi le rappeler que pendant que des passagers font la queue et se frottent les uns contre les autres, plus de 500 malades de COVID-19 se promènent dans la nature. Comme pour dire que l’heure est grave et qu’il est temps d’agir pour interrompre cette chaîne d’infection à ciel ouvert.
BAH Mohamed
Pour Maguineeinfos.com