Le meneur des différentes grèves intervenues dans le secteur éducatif Guinéen, a finalement suspendu l’un des points phare inscrit dans l’agenda du protocole, signé entre le SLECG et le gouvernement. Aboubacar Soumah, comme il s’agit de l’homme, abdique désormais à cette revendication sur les 8 millions comme salaire base des enseignants. La raison, l’existence sur le sol guinéen depuis le mois de mars dernier, de la pandémie du Covid-19.
Sur ce sujet, le Syndicat National de l’Éducation que Michel Pépé Balamou a la charge de diriger, reconnaît néanmoins les efforts du Secrétaire général du SLECG, mais déplore par la voix du porte parole, le manque d’union d’Aboubacar Soumah dans cette lutte.
« La lutte syndicale est une lutte collective et il faut toujours être en intersyndicale avec les autres pour atteindre certains objectifs. Mais évoluer dans la solitude, constitue toujours une échec. Bien-sûr il faut reconnaître les efforts que Aboubacar Soumah a déjà fourni mais, il faut comprendre que la fermeté n’est pas une bonne solution dans toute lutte syndicale», a déclaré Faya Alphonse Moundékéno, porte parole du Syndicat National de l’Éducation ( SNE).
Lorsqu’on a à faire avec l’État en croire cet acteur de l’éducation, il est souvent important de savoir lâché prise. Mais être un jusqu’au boudiste, est parfois anormal, surtout quand il s’agit d’une lutte syndicale.
« A cause de l’Union syndicale que prône notre structure, on prend le SNE comme un syndicat du gouvernement, alors qu’on ne l’ai pas. Seulement nous sommes un syndicat de développement qui laisse passer certaines choses. Mas s’il faut être un jusqu’au boudiste, là ce n’est pas normal. Aujourd’hui vous avez un bon nombre d’enseignants qui ont vu leur salaire gelé. Et Aboubacar Soumah n’a pas les moyens pour prendre en charge ces enseignants qui souffraient. Bien-sûr que Coronavirus est venue mais comprenez que c’était déjà une lutte perdue d’avance», a-t-il indiqué.
Selon lui, entendre que leurs camarades enseignants soient rentrés en possession de leur salaire gelé depuis, constitue une fierté pour le corps enseignant. C’est pourquoi au nom de leur structure, salue l’initiative du gouvernement, surtout le premier ministre, de pouvoir remettre le salaire à ces enseignants.
Sâa Robert Koundouno pour maguineeinfos.com