Il s’agit d’un collectif d’avocats internationaux relevant du Front National pour la défense de la constitution qui saisit à nouveau la Cour pénale internationale pour des fins de Droit.
Dans un courrier adressé à la procureure, madame Fatou Bensouda, les avocats du FNDC précisent et mettent le zoom sur les récentes violences rares qui ont coûté la vie à cinq personnes à Coyah, une à dubreka et une autre à Kamsar.
« Madame le Procureur, nous avons l’honneur de vous écrire en qualité de Conseils du FNDC (…). Si nous vous écrivons, c’est pour vous faire part de ce que, depuis le signalement qui a été effectué en application de l’article 15 du Statut de Rome, de nouvelles violences ont éclaté en Guinée et plus spécifiquement à Coyah. Ces violences ont occasionné plusieurs décès de manifestants », attiré du premier pan de la note adressée à madame Fatou Bensouda.
Ces avocats qui croient avoir tout le scellé pour garantir la victoire concernant cette nouvelle saisine, insèrent les noms des victimes tombées sous l’effet de la répression sanglante de la manifestation improvisée récemment à Coyah pour la levée d’un barrage sanitaire.
Remettant en cause la crédibilité de la justice guinéenne, le FNDC et ses conseils demandent à la CPI de dire le Droit dans cette nouvelle affaire.
» Nous tenions par voie de conséquence à porter à votre attention sur ces nouveaux agissements qui, malheureusement sont une nouvelle illustration des graves exactions commises en Guinée sans le moindre espoir dans la justice nationale. Nous nous tenons à votre disposition pour toute information complémentaire », ajoutent-ils.
Il faut rappeler que le FNDC a également d’autres dossiers en ce moment même sur la table de madame la procureure de la CPI. Ces dossiers auront-ils un bon sort? Une question dont la réponse va attendre l’examen de l’équipe de Fatou Bensouda .
BAH Mohamed
Pour maguineeinfos.com