57 ans après sa création, L’union africaine ne semble toujours pas répondre aux besoins de ses peuples. Dans plusieurs pays du continent, on note des conflits, souvent politiques qui bloquent l’élan de développement de ces États. L’une des causes est le non respect strict des lois des différentes nations. Pire, les dirigeants actuels ne semblent pas être préoccupés par l’union sacrée des africains. Ils sont plutôt intéressés aux questions politiques pour s’éterniser au pouvoir. C’est en tout cas, les analyses faites par Bah Oury, ancien président de L’UDD. Invité ce lundi matin dans l’émission les Grandes Gueules de la radio Espace, l’homme politique a appelé les organisations du continent à plus de responsabilité. Pour lui, les fondateurs de l’union africaine ont été plus patriotiques que les actuels dirigeants.
Créée en 1963, avec pour buts d’oeuvrer à la promotion de la démocratie, des droits de l’homme et de développement à travers l’Afrique, l’organisation connaît toujours des problèmes dans la plupart des pays. Car, l’instabilité politique, la précarité et les conflits religieux continuent à la plus belle. Une chose qui suscite de nombreuses indignations.
《Il faut reconnaître que les pères fondateurs avaient beaucoup d’attachements à la cause de leur peuple, à la cause de l’affirmation du continent noir en général. Mais les héritiers ont été beaucoup plus affaiblis, plus ou moins intéressés aux prestiges d’occuper un fauteuil présidentiel》, a indiqué le démissionnaire de L’UDD.
57ans après, les tards sont encore remarquables sur le continent, surtout sur la scène politique. Alors pour en remédier à cela, Bah Oury en a des pistes à explorer.
《Il faut qu’il y ait une convergence sur le plan politique. A la CEDEAO par exemple, il doit y avoir une fermeté absolue  de respecter les règles et principes qui ont été ratifiés . Il faut donc que les Etats soient stricts dans le respect des lois, ne faut pas que quelques individus sacaparent de leur pays comme leur propriété privée. Alors, la souveraineté d’un État ne doit pas nous amener à faire ce que nous voulons dans notre pays. Cette souveraineté n’est pas un moyen de violer les lois dans nos pays》, a-til soutenu.
Il ne faut pas renvoyer la pierre à l’autre pour dire que la faute est à l’autre. Nous même nous sommes responsables de la situation qui arrive au continent aujourd’hui. Nous devons nous rendre compte que nous sommes responsables du devenir de l’Afrique, a conclu l’ancien premier vice président de l’UFDG.
Siradio Kaalan Diallo pour maguineeinfos.com