Entre les lignes de cette déclaration, le Barreau met un accent sur l’assaut qu’a subit la nouvelle constitution avant sa promulgation le 14 avril dernier.
Pour le conseil de l’ordre des avocats, de 157 articles, le projet de constitution s’est retrouvé amputé d’un article après la publication au journal officiel de la République.
Les articles 13, 17, 31 alinéa 2, 37 alinéa 3, 39, 42, 43 alinéas 2 et 3, 47 alinéa 1, 52 alinéa 3, 68 alinéa 1, 71, 76 ; 77, 83, 84, 90, 106, 107 alinéa 3, 119 alinéas 4 et 5, 120 et 132 ont été substantiellement modifiés ou substitués. C’est pourquoi il exige le retrait immédiat des exemplaires vendus de ce document supposé falsifié.
« Le Barreau annonce la mise en place d’une commission devant réfléchir sur les actions à entreprendre. Il exige le retrait immédiat et sans délais des exemplaires vendus ou non du document faux qu’on appelle à tort nouvelle constitution » , a annoncé le Barreau.
Dans une autre acception, l’ordre des avocats appelle la cour constitutionnelle à prendre ses responsabilités vis-à-vis de cette haute trahison.
« Le Barreau de Guinée invite, en fin, la Cour Constitutionnelle, gardienne de la Constitution, à prendre ses responsabilités pour le rétablissement de l’Ordre constitutionnel, le respect de l’Etat de Droit et l’observation des principes essentiels de la démocratie », a-t-il conclu.
Il reste à savoir désormais si cette sortie des avocats va emmener cette nouvelle constitution décriée ces dernières heures à retrouver son image d’antan.
BAH Mohamed
Pour maguineeinfos.com