Le Chef de l’État a annoncé dans son adresse à la Nation lundi la reprise des cours pour les classes d’examens et les universités après un bon moment de fermeture pour des raisons sanitaires liées au COVID-19. Une réouverture qui risque de tourner mal, vue la colère des enseignants du privé qui réclament coûte que coûte les arriérés de salaires impayés. 
Dans de récentes déclarations,  les enseignants du privé ont plusieurs fois mis sous l’éclat des projecteurs la situation qu’ils vivent depuis l’apparition du COVID-19 dans le pays. Oubliés dans le plan de riposte contre la pandémie, ces hommes de craie tirent le diable par la queue.
Entre galère et mauvaise collaboration des fondateurs pour qui ils travaillent,  ces enseignants décident de boycotter la réouverture des classes au niveau des écoles privées si toute fois ils ne sont pas rétablis dans leur droit.
« Nous lançons le mot d’ordre de grève si toute fois les fondateurs de toutes les écoles privées de Guinée, de Yomou à Conakry, de primaire à l’université n’accepteront pas de payer les arriérés des mois de mars, avril, mai et juin. Au moment venu, nous allons manifester pour  boycotter les cours, car il est temps d’agir», a lancé Alpha Madiou Diallo.
Poursuivant, le secrétaire des enseignants  du privé qui intervenait au micro d’un de nos reporters a fait un zoom sur le comportement peu orthodoxe des fondateurs d’écoles privées avant de donner la date de la grève qu’ils comptent lancer.
« Si toutefois le 29 juin 2020, les enseignants de chaque école privée vont devant les fondateurs ou promoteurs d’écoles demander un dialogue et qu’on ait pas gain de cause, nous avons dit aux enseignants de boycotter les cours.», a-t-il conclu.
Sâa Robert Koundouno pour maguineeinfos.com