Les citoyens de Conakry ont encore renoué avec la boue, conséquences de l’état piteux des routes. Au micro de maguineeinfos.com, les usagers du tronçon gbessia-constantin déversent toute leur colère sur le Gouvernement vis-à-vis du calvaire qu’ils vivent au quotidien.
Depuis les premières gouttes de pluie, plusieurs routes de la capitale guinéenne se transforment en fleuve. Une dégradation à ciel ouvert qui s’empare fâcheusement du bitume, rend la circulation difficile aux conducteurs d’engins qui éclaboussent en longueur de journée les piétons.
« Cette dégradation relève totalement de l’incapacité du Gouvernement à satisfaire sa population. La route là est restée dégradée toute la saison sèche mais comme toujours, ça n’entre pas dans le plan des autorités censées venir en aide à la population. », s’insurge Aly Soumah, citoyen.
Sur ce tronçon dont on parle, il ne s’agit plus d’un problème de nid de poule ou nid d’éléphants. La chaussée a complètement cédé et cela sous l’oeil impuissant des autorités.
Emprunter cette route aujourd’hui pour un détenteur d’engin, il s’agit de prendre au préalable un rendez-vous au garage pour des fins d’entretien.
» je viens du garage comme ça et c’est comme ça chaque quatre jours. On souffre énormément et l’État ne se soucie même pas de ce qu’on traverse. Parfois avec les eaux de ruissellement, vous pouvez tomber dans de gros trous sans vous rendre compte et le lendemain vous êtes obligé de retourner au garage pour finir vos minables recettes. », a témoigné Moussa Sidibé, un conducteur de taxi.
À quand la fin de cet enfer des usagers? Une question dont la réponse réside dans la capacité du Gouvernement notamment le ministère des travaux publics à s’offrir des moyens pour réduire la souffrance d’un goût rare que traversent les citoyens en cette période hivernale.
Bah Mohamed