Selon nos informations, la colère des manifestants contre le pouvoir du président malien, Ibrahim Boubacar Keita n’a pas épargné certains édifices publics ce vendredi, 10 juillet 2020. En première ligne des victimes, l’Assemblée Nationale.

Comme on pouvait s’y attendre, les routes de Bamako ont été prises d’assaut durant toute la journée par les manifestants qui décident de forcer le départ prématuré du président IBK. Ils lui reprochent d’une mauvaise gestion du pays qui devient du jour le jour, un foyer de tensions, mais aussi son dessein de briguer un mandat de plus à l’image de son homologue guinéen, Alpha Condé.

Pour montrer au pouvoir du Mali de quoi ils sont capables, les manifestants trempés de colère, s’en prennent au parlement. Ils l’incendient avant de décider à nouveau de proroger leur combat jusqu’à la victoire finale.

BAH Mohamed
Pour maguineeinfos.com