Rencontré dans l’après-midi, le pauvre Thierno Sarifou a eu du mal à trouver des mots suffisants pour mettre l’accent sur la cruauté de l’auteur de cet acte qui a coûté la vie à Alhassane Diallo, âgé de 18 ans.
Il était élève en classe de 10ème année dit-il tout de suite, avant de confier que le jeune a trouvé la mort sur le chemin de retour de l’école.
« Mon enfant devait faire le brevet cette année. Quand ils sont allés aujourd’hui, ils n’ont pas étudié. Quand j’ai appelé leur directeur, il m’a dit qu’il leur a ordonné de rentrer. Je lui ai dit il n’en fallait pas. Prochainement, quand il y a une manifestation dans le quartier, il faut le garder jusqu’au soir. Quelques temps après, quelqu’un m’a appelé pour m’informer que parmi eux, une personne a été atteinte par balle, mais il ne sait pas de qui il s’agit. Finalement, il m’a donné le numéro, quand j’ai appelé, directement on m’a informé que c’est Alhassane. Arrivé sur les lieux, On m’informe qu’il a été tiré à la tête et il est mort », a témoigné l’inconsolable père du défunt qui dans une autre acception réclame la justice de Dieu pour son enfant tout en haussant le ton, de ne jamais pardonner à celui qui lui a arraché Alhassane alors qu’il préparait le brevet d’études du premier cycle (BEPC).
« Je pardonne mon enfant, mais jamais ceux-là qui lui ont ôté la vie. Ils répondront tôt ou tard devant le tout puissant « , a-t-il conclu.
Il faut rappeler que Alhassane qui a reçu une balle dans la tête, a plus tard succombé à ses blessures à l’hôpital de l’amitié Sino-guinenne. Il reste désormais à savoir si une information judiciaire sera ouverte pour élucider les circonstances dans lesquelles, le jeune a été abattu. Cela pourrait permettre de dénicher les coupables, afin qu’ils répondent de leur acte devant la justice.
BAH Mohamed
Pour maguineeinfos.com