Au moment où les cas positifs au COVID-19 continuent à être enregistrés dans la préfecture, la récente annonce du secrétariat des affaires religieuses autorisant la prière collective pendant le jour de la fête de tabaski est loin de rassurer certains citoyens.
Avec déjà un relâchement notoire des gestes barrières, ces quelques citoyens de la ville des agrumes estiment que ce regroupement pourrait être source de contamination. Dans la cité, aucune norme n’est expliquée aux fidèles musulmans pendant cette prière collective autorisée sur les places publiques et dans les mosquées. Distanciation d’au moins 1 m entre fidèles ? port obligatoire de masque ? ou encore installation de kits de lavage de mains dans les lieux de prière? Rien n’est dit ou recommandé aux populations.
Joint au téléphone ce lundi, 27 juillet par notre correspondant dans la préfecture, le Directeur préfectoral de la santé de Kindia s’est montré embarrasser par la question. « On a tous appris qu’ils ont autorisé. Mais l’ANSS ne nous a rien dit pour le moment. Ici à la DPS, ont doit se concerter autour de ces dispositifs » , nous a répondu Dr Mory TOBGA.
Du côté des chefs religieux, aucune action d’envergure pour prévenir d’éventuels risques lors de cette prière collective de la fête de tabaski n’est pour le moment mise en place.
Aboubacar Wayé Touré depuis Kindia pour maguineeinfos.com