Je vais vous le faire tout simple. Cela pourrait ressembler à une lettre ouverte, mais nous allons nous contenter de dire que c’est une simple piqûre de rappel. Nous concentrer sur le message essentiel qui est, sans tourner autour du pot, de vous rappeler un fait.
Être tué ou mourir d’une mort naturelle est certes défini comme un départ sur terre. Mais la première dépasse la deuxième en terme de douleur, parce qu’au lieu que ce soit l’ange de la mort qui est appelé à faire ce qui lui revient, c’est un être comme nous, auquel nous sommes égal surcroît égal, qui nous ôte la vie.
Observons ensemble, essayons de revigorer les mémoires. Parce-que musulmans ou chrétiens nous sommes d’une manière ou d’un autre, croyants et croyons à quelque chose.
Même si je suis certain que peu d’entre vous lirons ceci, pas parce-que vous ne voulez mais vous ne pouvez pas et c’est justement à cause de cela qu’on vous manipule si facilement. Ce lavage de cerveau propre à une milice d’autodéfense stalinienne, dont le but est unique et exclusif à satisfaire les délires criminels du chef suprême.
Tout le monde est pourtant témoin du mauvais traitement dont vous faites l’objet. Salaire de misère, vie précaire tout le temps et toujours dans de logements calamiteux, comme les 70 ou 80% de guinéens. Nous allons continuer à garder cette position par votre faute; alors que vous pouvez changer la donne, en arrêtant d’obéir à des ordres illégaux surtout venants de personnes qui ne vous considèrent pas.
Vie de luxe, grandioses maisons soutirées de nos fortunes communes, pendant que vous continuez à dormir dans vos taudis de fortunes. Régulièrement à l’arrière de pick-up, avec de tenues mal fichues et de bottes finis pour commettre l’irréparable, eux dans leurs cylindrées luxueuses, climatisées, tout le temps et toujours.
Réveillez-vous !
Vous devriez rejoindre le mouvement et dénoncer cette injustice couverte par cette mauvaise gouvernance sur la tête des guinéens.
Gendarmes et agents de la CMIS (Compagnie mobile d’intervention et de sécurité), puisque c’est de vous il s’agit, même s’il faut le souligner, ce n’est vous tous. Juste une infirme partie, à la conscience débridée et dépourvus de tout bon sens. Vous à qui, on fait appel pour régler les situations, faire régner l’ordre, ou du moins créer le désordre.
Pardonnez mon langage mais sachez que vous faites fausses routes si vous continuez à obtenir à des ordres manifestement illégaux. Tirer et tuer sans scrupule, ne feront pas de vous des êtres supérieurs. Je sais qu’on fond de vous, vous avez mal, vous pensez souvent au linceul puis au cercueil, vous avez de la famille, vous êtes des guinéens, Zakariaou, Alhassane et les centaines de jeunes décédés sous le coup de vos balles aussi le sont.
Tout fini par finir chers frères !
Abdoulaye Bella Diallo, journa