A deux jours de la Tabaski, le quotidien maguineeinfos.com s’est intéressé au marché de mouton à Conakry. Selon le constat de notre reporter, le marché est très dur pour les citoyens. Car, pour se trouver un mouton à Conakry, il faut se fourrer d’un sac rempli de billets et avoir une bonne capacité de négociation. Ce qui n’est pourtant pas permis à tout le monde.
Depuis maintenant une semaine, les fidèles musulmans se tâchent à se trouver un animal et immoler pour imiter la Sunna du prophète Mahomet. Mais à Conakry, se trouver un mouton semble être réservé à la classe des riches. Dans tous les marchés qu’on a sillonnés, les prix sont exorbitants et varient en fonction de la qualité de l’animal. Mais parfois les prix varient en fonction du client. Mais en général, un mouton se négocie à partir de 1.200.000GNF. Ce prix est juste pour les plus petits moutons. Il y en a d’autres à 1.500.000GNF ou 2.000.000GNF. Ce qui est trop cher pour la majeure partie des guinéens, même si certains se cassent la tête pour en acheter.
Cependant, d’autres moutons se vendent à 4.000.000GNF et ce prix est souvent non négociable à cause de la taille et la qualité de l’animal.
Les raisons de cette cherté sont l’état d’urgence sanitaire, qui limite les déplacements de la capitale vers l’intérieur du pays et la fermeture des frontières, selon les vendeurs.
Pourtant, chaque musulman souhaite immoler un animal à l’occasion de la Tabaski. Ce qui symbolise l’imitation de la Sunna du prophète Mahomet.
Siradio Kaalan Diallo pour maguineeinfos.com