L’audience dans le dossier abritant le responsable des antennes du Front National pour la Défense de la Constitution vient d’être renvoyée au tribunal de Dixinn. 
Foniké  Menguè est prevenu d’une part des faits de menace de violences ou de mort, pour la mise à disposition d’autrui d’informations de nature à troubler la sécurité publique et d’autre, des faits de communication et divulgation de fausses informations.

Des discussions au prétoire, étaient axées sur l’ordonnance du juge sur le scellé versé au dossier de procédure par le parquet et la demande de remise en liberté de Foniké Menguè. Sur la demande de mise en liberté du mis en cause, le représentant du ministère public s’y oppose fermement. Il trouve qu’il  » ya un risque grave pour remettre en liberté Foniké Menguè. Nous devons veiller à la tranquillité et à la quietude sociale. Il n’est pas n’importe qui au sein du FNDC. Nous avons trouvé des informations sur la personnalité de Foniké Menguè. Il est très fort par sa capacité de mobilisation », a dit Sidy Souleymane N’diaye sur un ton impératif.

Sans beaucoup ergoter sur la question, le juge Alphonse Charles Wright emboîte les pas du procureur et rejette la demande de remise en liberté pour des risques sérieux de trouble à l’ordre public.

Un couperet qui fait mal à la défense qui semblait fébrile lors des débats. Elle jure que cette remise en liberté ne fait pas obstruction à la manifestation de la vérité, avant de s’attaquer au procureur.

« On a affaire à un parquet militant qui ne véhicule pas de messages juridiques. Le comportement que le parquet adopte, on a l’impression qu’il défend des hors la loi. On a affaire aux bras judiciaires du troisième mandat », a dit un des conseils du prévenu.

Apres ces débats, le tribunal renvoie l’affaire au 20 août prochain pour la continuité des débats.

BAH Mohamed
Pour maguineeinfos.com