Pendant cette dernière phase de la procédure , les conseils du prévenu lors de leurs plaidoiries, se sont levé tout d’abord contre la réquisition du représentant du ministère public qui hier jeudi, a requis 2 ans de prison contre le mis en cause et une amende de trente millions de francs guinéens. Face au glaive du procureur Sidy Souleymane N’diaye qui jurait de le faire passer sur la tête de leur client, ces avocats en grand nombre disent haut, que la dite procédure n’avait aucune raison de naître vue que les infractions pour lesquelles Oumar Sylla est cité, sont vides et montées de toutes pièces. Et pour faire asseoir leurs arguments, ils brandissent devant le tribunal du juge Alphonse Charles Wriht, des images illustrant disent-ils, le comportement anti républicain des hommes en tenue pendant les manifestations souvent organisées par le FNDC dont ils sont tous membres. Sur ces images dont la sensibilité est d’une longue taille, on peut voir des hommes et femmes, enfants et adultes tués par balle, dont la plupart trempés de sang.
« Le procureur fait du militantisme, il est au service du pouvoir. Il faut avoir la pierre à la place du coeur pour dire que ce n’est pas l’armée qui tue lors des manifestations en Guinée. Nous avons un parquet politique et éminent défenseur du troisième mandat », a indiqué maître Pépé Antoine Lamah.
De dénonciation en dénonciation, ces hommes en charge de défendre Foniké Menguè, creusent dans les annales et exhument en cascade, d’autres preuves pouvant contredire la réquisition du parquet.
« Le procureur vient dans cette procédure en réalité, pour une cause politique. Notre client est là pour un délit d’opinion ernle procès qui lui est fait, c’est un procès politique. Il reprend toujours le même discours que des hommes politiques. Lui il fait tomber le glaive nous nous faisons tomber de la foudre. S’il y’a un procès que le procureur a raté, c’est celui-là. Il l’a completement raté », rappelle maître Mohamed Traoré, ex bâtonnier de l’ordre des avocats.
Il faut rappeler qu’après ces longues plaidoiries qui ont d’ailleurs pris toute la journée, le juge a mis l’affaire en délibéré, pour décision être rendue le jeudi, 27 août prochain.