Le coordinateur de la cellule de communication de l’UFDG apporte de l’éclairage sur la participation de son parti à la présidentielle prochaine et la légitimité de celle ci. Pour lui, ce sont deux aspects très différents. Ce qui veut dire selon lui que le premier peut se faire sans que le second n’y soit.
Depuis l’annonce des consultations au sein de l’UFDG pour sa participation ou non à la présidentielle d’octobre prochain, des voix s’élèvent pour déceler d’incohérences dans cette démarche. Beaucoup estiment qu’aller à cette élection légitimera le vote et même les institutions actuelles, y compris l’actuelle assemblée nationale. Face à la question, Ousmane Gaoual précise.
《On entend souvent les gens dire que si l’UFDG participe à l’élection présidentielle légitime celle-ci. J’imagine qu’ils disent cela parce que l’ufdg est un parti important qui draine du monde. Mais en réalité il faut deux choses pour légitimer une élection, la qualité de l’organisation et l’adhésion des populations qui peut la rendre légitime. Dès qu’un de ces deux points n’est pas remplie la question de la légitimité se pose》, a-t-il expliqué.
L’ex député entend par là que la participation de son parti est loin d’être le seul élément qui permet de légitimer le vote.
《Il ne faut donc pas conclure que la participation de l’UFDG suffit à légitimer une élection en occultant la qualité de l’organisation de celle-ci. 
Il est par conséquent nécessaire que la participation soit garantie (fichier électoral en conformité) et que le niveau d’omission volontaire des électeurs ne vienne remettre en cause la légitimité du vote》, a précisé Ousmane Gaoual Diallo.
C’est en quelque sorte pour cela que le vote du 22 mars sur la constitution covid-19 ne peut pas être légitime dès lors qu’il viole les procédures et de fait rend illégitime toute participation d’Alpha Condé à une nouvelle élection présidentielle quelque soit le mode d’adoption ou de modification d’une constitution, a-til conclu sur sa page Facebook.
Siradio Kaalan Diallo pour www.maguineeinfos.com