La rédaction de maguineeinfos.com dans le soucis de rapprocher ses lecteurs aux faits qui se passent auprès d’eux, a tendu le micro aux usagers de la route Coyah-Kindia ce lundi, 14 septembre 2020. Dans cette aventure alambiquée et environnéede déboires, des citoyens dont la galère mérite une médaille désormais, nous racontent leur calvaire.

Depuis le début de la saison des pluies, les routes Guinéennes semblent céder face aux intempéries. Partout, on assiste à une dégradation sauvage qui ne laisse pas tranquille la chaussée. Actuellement, quelqu’un qui quitte Paris, arrive vite et en premier à Conakry, que celui qui quitte Conakry pour kindia, conséquence de l’état affreux de la route qui empêche la fluidité du traffic. À notre micro, ces citoyens aux visages crispés et aux ventres hébétés, nous ouvrent la fenêtre sur leur souffrance au goût âpre.

« Vue  l’état de la route, les gens peuvent passer 2 à 3 jours avant de quitter la zone de kk. Affamés, certains sont obligés d’empreinter une moto avec tous les risques pour arriver vite à destination », a révélé Michel Koundouno, usager en partance pour la ville des agrumes.

À ce calvaire caustique, s’ajoute la cherté du tarif. De Coyah à Kindia parfois, le transport grimpe jusqu’à 100000 gnf, sans parler des moto-taxis qui galopent jusqu’à 200 000 gnf.

« Parlant du coût de transport c’est 100.000FG ce qui était à 30.000fg. Pour ce qui concerne les motos, ça se négocie entre 150 à 200 milles francs guinéens « , a-t-il poursuivi.

Pour l’instant, les usagers sont obligés de prendre leur mal en patience, puisque rien est encore prévu pour rétablir la chaussée qui a subi la rigueur de la pluie d’une part et l’agression des gros porteurs d’autre part.

Bah Mohamed pour maguineeinfos.com