Le président de la NGR était invité chez nos confrères d’espace FM ce mercredi, 16 septembre 2020. Dans l’émission des grandes gueules où il était appelé à parler de son projet de société, Ibrahima Abé Sylla a peiné à trouver des mots convaincants.

Candidat en lice pour la présidentielle prévue en octobre prochain en Guinée, le président de la nouvelle génération pour la république est intervenu tout d’abord sur les motifs de sa candidature. Le natif de la ville des agrumes fait pousser des raisons sur soutient à Alpha Condé en 2015 puis marque une pause sur son investissement dans l’énergie récemment dans le pays .

« J’ai le plein droit après être candidat en 2010, de me présenter en 2020. En 2015, je suis pas allé aux élections. Pour une simple raison, qu’il avait fait un mandat comme vous le savez, il y avait des marches presque chaque semaine et, il y avait aussi Ebola. Je me suis dit qu’il faut lui donner une chance pour quand-même corriger ce qu’il n’a pas pu faire en 2015. C’est ainsi que quand il m’a demandé à ce que je l’accompagne,  j’ai accepté volontier et je me suis battu pour qu’il y ait son deuxième mandat. Et ce mandat se termine le 18 octobre. Donc je peux être le prochain président de la Guinée », a déclaré Abé Sylla qui ouvre une autre fenêtre sur les rumeurs qui parlent de deal entre lui et Alpha Condé. Sur cette question, sa réponse est très claire et assez surprenante.

« En ce qui concerne le deal,  Alpha Condé a de l’argent bien sûr, mais j’en ai un peu plus que lui. Et pourquoi je pourrais le suivre pour l’argent? Mon ambition aujourd’hui en Guinée, c’est pour être le président de ce pays, pour enfin redémarrer l’économie. Moi je suis venu en Guinée, c’est pour aider les guinéens. C’est pourquoi j’ai investi une trentaine de millions de dollars de mon propre fonds dans l’énergie. 80% de mes affaires, proviennent des États Unis et dans le monde des 10%, la Guinée ne représente même pas 0% », a-t-il tranché.

À quelques semaines de la présidentielle, Abé Sylla leve le voile sur ses projets de société. Avec un langage peu convaincant, l’homme arrive difficilement à trouver des mots pour parler de ce qu’il compte faire si toute fois il est élu président.

« Il faut d’abord parler du bilan économique. Ça se repose sur le socle de la gouvernance qui repose sur la justice. C’est-à-dire personne n’est au-dessus de la loi. Le deuxième volet, c’est la sécurité c’est-à-dire, de veiller sur les personnes et de leurs biens. La bonne gouvernance dépourvue de la corruption et bien relancer l’économie de l’État. Parfois aujourd’hui, la justice ne marche pas, elle est inféodée par le gouvernement actuel. Et en plus il n’y a pas de sécurité. Parce que même si tu sors pour protester parce que tu n’as pas d’énergie, on vous tue », a indiqué l’ex allié du chef de file de l’opposition.

Bah Mohamed pour maguineeinfos.com