Depuis le 05 octobre 1966, la journée internationale des enseignants se célèbre à travers le monde. Cette année en Guinée, ces hommes du savoir peinent à mener une vie dans descente. Ils sont souvent confrontés à des problèmes dans l’amélioration de leurs conditions de vie. C’est en tout cas ce qu’a souligné Amara Manssa Doumbouyah, l’un des chargé de communication du Syndicat Libre des Enseignants Chercheurs de Guinée SLECG. 

Interrogé par l’un de nos reporters ce lundi, le syndicaliste a décrit une situation très déplorable du coprs enseignant en Guinée.

«Contrairement aux autres pays dans le monde, nous sommes en train de célébrer cette fête dans la crise, la misère, la désolation(… ). Tout ce qu’on a demandé dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants n’a jamais été fait. Plutôt,  nous avons eu à faire à un système qui est sourd, qui ne comprend rien et qui politise le système éducatif de notre pays», a regretté Amara Manssa Doumbouyah.

Au micro de maguineeinfos.com, l’un des communicants du SLECG a déploré le fait que les différentes structures syndicales guinéennes évoluent dans la division. Il dénonce aussi le caractère adopté par certains syndicats, chose qui affaiblit la lutte syndicale.

« Dans notre cahier de charge, on a parlé de leur procès verbal  qu’ils ont signé à la fonction publique avec les autres associations qui se font appelés syndicalistes sur l’affaire de primes. Nous avons parlé du salaire indiciaire. Mais Malheureusement, jusqu’à présent ces enseignements ne sont pas entrés en possession de ces primes il y a trois mois. Nous avons également demandé à ce que ces primes soient uniformisées à 2 millions de nos francs pour tous les enseignants, la prise en charge sanitaire des enseignants et le problème de logements sociaux», a-t-il cité en souhaitant bonne fête aux enseignants.

Sâa Robert Koundouno pour maguineeinfos.com