Ouvert ce mardi 10 novembre au tribunal de première instance de Kindia, ce procès concerne 9 (neuf) prévenus, tous arrêtés dans la sous-préfecture de Linsan suite aux affrontements et autres incidents enregistrés dans la localité en marge de l’élection du 18 octobre dernier. Poursuivis pour trouble à l’ordre public, les prévenus ont à la barre, nié les faits.
Représentant le ministère public dans le dossier, le procureur Amadou DIALLO dans son explosé , requiert 5 ans d’emprisonnement ferme et une amende de 2 millions de francs guinéens contre les prévenus. Pour le procureur du TPI de Kindia, ces jeunes qui se sont inscrits dans la négation durant tout le débat, ont défié tout simplement ses mises en garde contre toute action visant à troubler la quiétude sociale dans la préfecture.
Par conséquent, ils doivent servir de leçon, selon Amadou DIALLO. Il reste rassuré que se sont bel et bien ces jeunes qui ont barricadé certaines routes, violenté des citoyens suite à l’auto-proclamation du leader de L’UFDG.
L’affaire a été renvoyée au 17 novembre prochain pour délibération.
A préciser qu’aucun prévenu n’a bénéficié des services d’un avocat durant cette première journée d’audience. Aucun leader politique n’était également présent à cette audience.
Aboubacar Wayé Touré depuis Kindia pour maguineeinfos.com