Il s’agit du bus de transport urbain numéro 26 de la société Albayrak, dont l’état de santé s’avère complètement en lambeau. À son bord, une cinquantaine de personnes en route pour une catastrophe soutenue et encouragée.
Cela se passe devant les autorités concernées au quotidien dans les rues de Conakry. Ils sont nombreux ces bus de transport dont la vieillesse n’est plus à prouver. Avec des pannes qui surgissent parfois en pleine chaussée, ces engins roulants paraissent comme des tombes ambulantes pour des passagers qui les empruntent quand-même par manque de choix.
Ce bus numéro 26 puisque c’est de lui il s’agit cette fois-ci, l’état dans lequel est-il plongé, fait battre dangereusement le coeur. Il tourne chaque jour qui passe avec une position inclinée qui donne l’impression qu’il va tout de suite toucher le sol. Parfois on se demande si cela est dû à une différence de taille entre les roues, tellement que le côté gauche du bus est proche de la terre. Ce qui menace lamentablement la vie des passagers qui le choisissent aux heures de pointe surtout parfois par manque de voiture.
Pire, cette situation s’affiche quotidiennement en plein Kaloum, centre administratif du pays, où se meublent tous les départements ministériels.
Bah Mohamed pour maguineeinfos.com