Entre les lignes d’un nouveau communiqué,  dont une copie nous est parvenue dans la matinée de ce mardi, 17 novembre 2020, les cadres du Front National pour la Défense de la Constitution ont donné les raisons pour lesquelles, le responsable des stratégies et planification de la plate-forme, refuse toujours de se rendre à la direction centrale de la police judiciaire pour être entendu sur le chef de trouble à l’ordre public.

Dans cet énième communiqué, le FNDC qui ouvre une fenêtre d’indignation sur les kidnappings disent-ils, des opposants à la nouvelle Constitution et à l’embastillement de Saïkou Yaya Diallo, chargé des questions juridiques du mouvement.

Face à l’interpellation de Sekou Koundouno qui est toujours activement recherché par le parquet de Dixinn et qui selon la procédure devrait être entendu par les officiers de la police judiciaire, les membres du Front donnent des détails sur le refus de l’homme de s’y rendre.

« En raison de ces dérives totalitaires et du refus d’exécution des mandats d’arrêt décernés contre le Commissaire Fabou Camara et le Commandant Mohamed Lamine Simakan, il est hors de question que notre camarade Sékou Koundouno, visé par les mêmes décisions de harcèlement judiciaire, se rende à une justice qui a choisi de servir un homme qui s’appelle Alpha Condé au détriment du peuple de Guinée », a-t-on tiré d’un passage dudit communiqué.

Il faut rappeler que les co-interpellés de Sekou Koundouno ont été entendus à la DCPJ jeudi dernier, déférés au parquet de Dixinn lundi, 16 novembre, inculpés et conduits le même jour à la maison d’arrêt de Conakry en attendant un procès,pour répondre des faits de fabrication, acquisition, stockage, détention et usage d’armes légères et de guerre, détention de munition, menaces et association de malfaiteurs. Des chefs d’accusation qui s’annoncent fleuves et qui laissent beaucoup d’observateurs spéculer déjà sur le sort des mis en cause.

Bah Mohamed pour maguineeinfos.com