La ministre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle est citée dans une affaire de corruption et de détournement d’environs 200 milliards de francs guinéens. Une affaire qui s’annonce fleuve, même si elle dit à haute voix qu’elle ne se reproche de rien.
Une enquête menée par nos confrères de Guinéenews.org, révèle ce jeudi, un détournement de 200 milliards qui impliquerait directement, Zenab Nabaya. Une enquête que la mise en cause rejette, avant de dire qu’elle n’a à prouver à personne, son innocence.

« Je ne suis pas émue, ni ébranlée par votre publication,  car autant qui est coupable doit s’expliquer , je ne vois pas de raisons pour un innocent de se justifier. En attendant que vous n’apportiez la preuve des  » faits » révélés dans votre  » enquête » auprès sans doute de sources douteuses , je vous pardonne votre outrage et votre outrance. C’est dommage pour notre pays que la presse, très souvent , soit complice de cadres et personnalités qui ont prospéré dans la délation, le mensonge, le clientélisme, et pour parvenir á leurs fins sont prêts à tout,  à abuser de tout le monde, quitte à détruire des vies et des réputations établies », a-t-elle écrit.

Dans un post publié sur sa page Facebook, la ministre révèle que cette enquête est le fruit d’un acharnement à outrance qui vise à plier sa personne et la faire torpiller de ses fonctions de ministre.

« J’insiste, je n’ai rien à me reprocher ni à cacher. Le moment venu, la vérité sera connue de tous et Dieu rendra justice.
En attendant,  j’informe, – pour ceux qui s’en inquiéteraient ou en douteraient de bonne foi- , que je n’ai été,  à ce jour, mise en cause dans aucune affaire relevant de ma gestion actuelle ou antérieure : à commencer par Monsieur le Président de la République,  personne ne m’a encore incriminé ou interpellé à propos de prétendus détournements, encore moins m’intimer de rembourser quoi que ce soit. Je défie quiconque de prouver le contraire.
A la veille du remaniement ministériel qui aiguise les pires appétits et nourrit des tensions mortelles  entre d’innombrables  » ministrables »  , je sais que jusque sous mes pieds, une course est engagée pour ma succession, semble-t-il, ouverte. Je ne m’en préoccupe pas. Mais, mon honneur et ma réputation de femme, si. Au prix de ma vie, je les défendrai. Il y a le procès des hommes et le tribunal de Dieu », a laissé entendre la présumée auteure d’audit détournement de deniers publics.

Bah Mohamed pour maguineeinfos.com