À l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA, ce 1er décembre 2020, le premier ministre guinéen, a réitéré son engagement dans la sensibilisation contre cette maladie mortelle. Il a étalé une avalanche de pistes à explorer pour en finir avec la maladie, d’ici 2030.

Sur les ondes de la radio nationale, Kassory Fofana, a affiché hier soir sa volonté et celle de son Gouvernement de s’impliquer dans le combat d’éradication du SIDA. Pour y arriver, le premier ministre et président du comité national de lutte contre le VIH-SIDA en Guinée propose une synergie d’actions.

« Je tiens à saluer au nom du Président de la République le courage et la foi des personnes vivant avec le VIH. Nous savons à quel point il est  à la fois difficile  de se battre contre le poids de la maladie, mais également contre la stigmatisation et la discrimination quotidienne qu’elle subissent », a-t-il lancé à l’entame de son discours.

Plusieurs anciennes stratégies doivent être révisées et d’autres nouvelles, initiées, selon lui, pour mettre aux nombreux dégâts causés par le SIDA.

« Pour y arriver, nous devons réviser nos stratégies, de manière efficace en vue d’un acte mesurable. Nous devons encourager le leadership local pour les actions ciblées, durables et responsables. Nous devons innover et créer des nouveaux partenariats. Nous devons aussi, mener toutes nos actions dans le respect des droits humains. Nous le savons tous la porte vers l’atteinte de cet objectif est le dépistage. mieux vaut prévenir que guérir dit l’adage. À ma qualité de Président du Comité national de lutte contre le SIDA, je mesure toute la portée du dépistage, dans la lutte contre ce fléau, et vous encourage à l’observer », invite le chef du Gouvernement.

Il faut rappeler qu’en septembre 2015, la Guinée a adhéré à la définition de nouveaux objectifs du développement durable, parmi lesquels la lutte contre le Sida figure en bonne place.

Fatimatou Baldé pour www.maguineeinfos.com