Le directeur général de la police nationale est revenu mardi sur la situation à Wanindara, où un policiers a été tué et plusieurs autres blessés par balles à Enco 5. Choqué, il rassure que les auteurs de ce crime seront recherchés et traduits en justice.

Des inconnus ont ouvert le feu sur des agents de la compagnie mobile d’intervention et de sécurité N° 3 d’Enco 5 dans la nuit du dimanche, 29 novembre dernier à wanindara, en haute banlieue de Conakry. 1 policier est décédé sur place et trois autres ont été grièvement blessés apprend-on des autorités du ministère guinéen de la sécurité.

« Ce sont des groupes de jeunes qui sortent sur une moto, qui tirent dans un premier temps avec des armes de calibre 12 en blessant trois agents. Un a eu le pied fracturé, l’autre a sa cheville coupée et un troisième a pris des chevrotines sur la tête », a expliqué Ansoumane Baffoé Camara.

Visiblement, cette situation tragique met en colère le directeur général de la police qui, promet des représailles contre les assaillants. Pour ce faire, il annonce des ratissages, pour permettre à la sécurité de mettre la main sur les auteurs de cet assassinat, avant de rappeler comment aujourd’hui, la police est devenue la victime N° 1 des violences en République de Guinée.

« C’est la police qui est victime. Les gens pensent qu’ils peuvent décourager la police nationale. Ces gens qui sont derrière ça en pensant qu’ils peuvent créer le chaos, en pensant que la police va reculer se trompent. Ils verront un dispositif costaud qui ira à leur encontre. Ceux qui ont tué le brigadier seront retrouvés, parce qu’on en a marre. Nous sommes victimes d’attaques. Maintenant, ce ne sont plus les cailloux, ce sont des fusils de chasse, des armes de guerre de type PMAK, mais nous vous promettons que nous allons mettre hors d’état de nuire ces gens-là », a-t-il promis.

Bah Mohamed pour maguineeinfos.com