Écroué pour sa participation présumée au massacre d’environs 157 personnes au stade de Conakry le 28 septembre 2009, l’ancien aide de camp du chef de la junte, le capitaine Moussa Dadis Camara galère toujours à la maison centrale de Coronthie. Face au non renouvellement du mandat de dépôt du mis en cause, ses conseils après être déboutés par le tribunal de première instance de Dixinn 2, ans après, introduisent un pourvoi en cassation.
La Cour Suprême est donc cet ultime recours pour les avocats en charge de défendre les intérêts de Aboubacar Sidiki Diakité pour lui obtenir une mise liberté vue d’ailleurs son état de santé dégradant et la lenteur qu’abrite la procédure pour une ouverture de procès, trouvent-ils comme arguments.

« La requête au niveau de la Cour a traîné plus d’un an. Nous avons adressé un pourvoi en cassation. Le dossier a été communiqué par le président de la chambre pénale au ministère public qui l’a affecté à un avocat général pour les réquisitions. C’est de là que le dossier sera renvoyé pour être jugé par la Cour qui, verra le bien ou le mal fondé de notre demande et se prononcera sur la mise en liberté de Toumba qui est relative au non renouvellement de son mandat de dépôt et surtout sur la lenteur observée », a expliqué Me Paul Yomba Kourouma.

Comme toujours, la lenteur dans ce dossier sensible du massacre du 28 septembre agace les conseils de Toumba qui une nouvelle fois, en appellent au ministre de la justice, le garde des sceaux de s’impliquer pour que leur client soit jugé ou libéré en attendant la date de L’ouverture du procès qui malheureusement forme un relief particulier.

Bah Mohamed pour maguineeinfos.com