Comme partout d’ailleurs, la fin d’année s’annonce à Kindia avec les spectacles grand public. Les jeunes promoteurs culturels de la place, veulent donner le meilleur aux mélomanes de la préfecture. Mais le seul problème et non des moindres, le manque d’infrastructures publiques appropriées pour abriter ces spectacles.
Récemment achevée après deux ans de rénovation, la maison des jeunes n’est toujours pas rendue. Les jeunes acteurs culturels n’ont que les night-club et motels comme uniques lieux d’organisation de spectacles. « Nous, l’opportunité qu’on a c’est par ce que nous sommes hommes de médias. Nous pouvons apporter quelques choses à ces lieux. Voilà pourquoi on nous facilite dès fois la tâche. Là où on organise le plus souvent, on le fait avec le propriétaire des lieux. Donc on n’est pas obligé de donner quelques choses. Mais il faut dire que les autres promoteurs culturels qui partent vers ces lieux rencontrent des difficultés », témoigne Mamadou Moussa BARRY journaliste animateur, également membre de l’antenne régionale de ‘’Vison pub ».
Pour le gérant du motel ‘’Buffet de la gare » où existe un plein-air, sa collaboration avec les jeunes organisateurs de spectacles tient compte des difficultés de ces derniers. « Dès fois les jeunes viennent sans argent en me disant qu’ils veulent faire une organisation gagnant-gagnant. Comme c’est des jeunes, j’accepte. Dès fois ils peuvent réussir l’organisation, ils ont un peu et moi aussi. Dès fois c’est le contraire. Dans un tel cas on patiente tous » précise Moussa SOUMAH.
Dans ces lieux d’organisation de spectacles à Kindia, la norme sécuritaire, est loin d’être respecter. Pas d’issue secours, ni d’agents professionnels de maintien d’ordre. Tout débordement saveurs fatal. Des réalités qui ne facilitent pas souvent la tâche à ces jeunes acteurs culturels qui éprouvent la peine à convaincre les stars de la culture guinéenne à rallier la ville des agrumes. À la question de savoir si l’antenne régionale de l’Agence Guinéenne de Spectacle (AGS) joue un rôle de facilitateur dans la négociation des night-clubs et autres lieux d’organisation, Mamadouba Moussa BARRY répond par la négative. « cette agence est plutôt dans le rôle de contrôleur et non de facilitateur ».
En cette fin d’année, malgré ce manque criard d’infrastructures digne de non pour abriter les spectacles, nombreux acteurs culturels de Kindia parviennent à tirer leur épingle du jeu et offrir la joie aux mélomanes.
Aboubacar Wayé Touré depuis Kindia pour maguineeinfos.com