Malgré ses aveux demandant pardon lors de la dernière audience, les réquisitions du parquet ne laissent pas sourire le prévenu Madic 100 frontière contre qui, le procureur vient de requérir 10 ans de prison ferme et une amende de 300 millions de francs guinéens.
Poursuivi pour des des faits de menaces, violences, injures et autres, Mamadi Condé a fait face ce matin à la réquisition du procureur de la République près le tribunal de première instance de Dixinn. Même si le mis en cause avait demandé publiquement pardon pour ses injures envers le chef de  l’État, ses remords ne semblent pas l’épargner du glaive du parquet qui a su se montrer répressif contre le comportement du prévenu.

« Nous ne sommes ni de près ou de loin liés aux remords de l’audience passée. Les semblants de regrets et de pardon adressés au Président  de la République et le procureur ne nous lient pas. Le remord ne concerne pas un juge, un procureur de la République. Cest le repentir qui peut retenir l’attention du juge pour une réduction de peine. Mamadi Condé a commis ses infractions. Qu’il vienne demander pardon? Nous allons descendre sur Madic le glaive de la répression. Son comportement n’est pas remissible (pardonnable) », a dit Siddi Souleymane N’diaye qui demande par la suite, au Tribunal de le déclarer coupable et le condamner à 10 ans et au paiement d’une somme de 300 millions GNF.

Une réquisition qui paraît comme de l’océan à boire pour les conseils du mis en cause qui espéraient obtenir la clémence du Tribunal après les aveux de Mamadi Condé. Dans les plaidoiries, les avocats de la défense s’acharnent sur les arguments avancés par le procureur et soutiennent que les déclarations de leur client ne sont pas de nature raciste.

Bah Mohamed pour maguineeinfos.com