Quelques heures après le rejet de la demande des avocats de l’UFDG sur la réouverture de ses bureaux par le juge en charge du dossier, les conseils du parti fustigent cette décision qu’ils qualifient d’illégale. Dans un entretien accordé à notre rédaction ce jeudi soir, l’un des conseils a exprimé sa colère face à la décision du juge. Il dit tout de même ne pas être surpris.

 

 

Au micro de maguineeinfos.com, Maitre Alseyni Aissata Diallo accuse le pouvoir exécutif d’influencer les autres, en sa faveur et en violation de la loi. C’est pourquoi il n’entend pas baisser les bras face à ce qui appelle régime dictatorial.

« Cette décision ne nous surprend pas dans la mesure où, c’est la force partout et le droit nulle part. Vous savez dans une dictature, c’est la force qui est imposée au peuple. Aujourd’hui les bureaux et le siège de l’UFDG sont occupés par les forces de l’ordre de façon arbitraire et illégale. L’exécutif dévore aujourd’hui tous les autres pouvoirs. C’est l’exécutif qui viole et réduit les libertés des uns et des autres », accuse t-il.

Le juge en charge du dossier a rejeté hier la demande formulée par les conseils parti, par rapport à la libération du siège et des bureaux de l’UFDG. Mais, cette décision ne semble pas faire reculer notre interlocuteur.

« Nous allons non seulement faire appel contre cette décision pour aller devant le premier président de la Cour d’appel de Conakry, mais également nous allons saisir le juge du fond, pour statuer en tenant compte de tous les détails de la procédure. On ne va pas baisser les bras. On va continuer jusqu’au bout pour que notre client soit rétabli dans ses droits », promet-il.

Le siège et les bureaux du parti de Cellou Dalein Diallo sont occupés par des policiers et gendarmes, depuis le lendemain du scrutin présidentiel du 18 octobre dernier.

Siradio Kaalan Diallo pour maguineeinfos.com