La campagne de vaccination contre la maladie à virus Ebola a démarré mardi 23 février 2021 à Gouéké, dans la région forestière. 3500 doses, c’est la quantité de vaccins annoncée par l’organisation mondiale de la santé, qui assiste la Guinée dans le cadre de la riposte contre cette maladie qui se propage à la vitesse de la lumière dans la nature.
Le représentant de l’OMS en Guinée, Professeur Alfred George Kizerbo explique comment cette campagne va se dérouler sur le terrain.
«Le taux de couverture va monter selon les besoins sur le terrain. Ce qu’il faut comprendre en fait, cette stratégie de vaccination, c’est une stratégie qu’on appelle de vaccination en ceinture.
Le concept veut qu’on puisse circonscrire l’extension géographique, mais aussi l’extension dans la communauté du virus», fait savoir le représentant de l’OMS en Guinée.
Certains jugent la quantité de vaccins annoncée, insuffisante par rapport au nombre de la population. Mais, Professeur Alfred George Kizerbo indique que c’est d’une vaccination ciblée et restreinte il s’agit.
«C’est pas une vaccination de la population générale mais sur la base du risque individuel, du risque familial, du risque communautaire que cette vaccination va se faire. C’est pourquoi elle s’est concentrée sur l’épicentre, c’est-à-dire, la localité où les familles, les communautés où y’a eu les premiers cas, où le risque est très grand», a-t-il fait savoir ce mercredi matin dans les GG.
Parmi la population cible, il y’en a une catégorie qui est la plus concernée par cette vaccination renchérit ce cadre de l’OMS.
«Cette vaccination en ceinture va cibler surtout des gens qui ont été soit en contact proche avec les cas qui sont connus ou qui sont partis du réseau social».
Un accent particulier sera aussi mis sur les agents de santé qui, selon le professeur Alfred George Kizerbo, payent un lourd tribu à Ebola. Donc, «il faut aussi les protéger parce qu’on ne sait pas à qui ils ont dû à faire dans les semaines passées», a-t-il conclu.
Mamadou Aliou Diallo pour maguineeinfos.com