Une dizaine d’avocats a saisi hier, la Cour de justice de la CEDEAO afin que cette institution interpelle l’État guinéen sur le cas des opposants détenus à la maison centrale. Invité ce vendredi 12 mars 2021 du journal Afrique de France24, Me Ivan Terel a fait un zoom sur la procédure judiciaire engagée contre l’État guinéen, auprès de la CEDEAO. 

 

Dans la plainte, le pool d’avocats français parle d’une procédure qui ne décolle pas sur le plan judiciaire. Pire, les conseils des détenus dénoncent une raison politique depuis l’arrestation de leurs clients, jusqu’à leurs emprisonnements.

« Nous sommes une dizaine d’avocats à avoir déposé cette plainte pour défendre ces dirigeants et militants de l’opposition. Nous avons adressé cette requête comme un malade qu’on adresse aux urgences. Nous nous sommes saisis d’un dossier qui présente tous les symptômes d’une procédure qui ne va pas. Parce qu’il y a un motif politique, qui rend la détention de nos clients arbitraire. Depuis l’origine des poursuites de nos clients, il y a une série de violations de leurs droits les plus élémentaires. Et ces violations ce sont accumulées », a lancé Me Ivan Terel chez nos confrères de France24.

Dans son intervention, l’avocat français a mis un accent particulier d’inquiétude sur le cas de Chérif Bah, qui est selon lui, affaibli par l’âge avec un état de santé dégradant.

Siradio Kaalan Diallo pour maguineeinfos.com