Le crime a eu lieu le jeudi 29 Avril 2021 au quartier Pounthioun, secteur Gadha Pounthioun, dans la commune urbaine de Labé. Mamadou Alpha Barry, puisqu’il s’agit de lui, serait un déréglé mental et c’est lui qui a mis fin aux jours de son beau-frère par un coup de poignard dans le ventre.
Interrogée sous le choc, la femme du défunt explique les circonstances de la scène.
«C’est le jeudi à 16 heures pendant que je préparais l’Iftar que mon jeune frère m’a appelé, il m’a dit qu’il viennes de l’école, qu’il est passé à la maison. Mon père m’a appelé pour m’informer qu’Alphadjo est dérangé. Il m’a dit quand il est arrivé à la maison, il a trouvé qu’il a détruit la maison et gâté toutes les portes. J’ai demandé s’il n’a pas blessé quelq’un, il m’a dit qu’il n’a blessé personne. Je lui ai dit que j’arrive, il m’a dit de ne pays y aller sinon il va me faire du mal. Mon mari était couché à la maison, j’ai appelé mon père pour lui demander où il était, il m’a dit qu’il est en ville. Je lui ai dit de ne pas aller à la maison sinon Alphadjo va le tuer. J’ai raccroché le téléphone, il m’a rappelé et m’a demandé si mon mari est à côté j’ai dit oui. Il m’a dit de lui passer le téléphone, il lui a dit qu’Alphadjo est dérangé depuis le mardi, de l’aider. Mon mari a dit d’accord qu’il parte chercher les services de sécurité. Et les sévices de sécurité sont arrivés avant mon Père. Mon grand frère est entré dans la maison en première position, il a poignardé ce dernier dans le dos. Après, mon Mari lui a dit, que tu l’as tué. Mon mari aussi a foncé, et il l’a poignardé au ventre. Mon mari m’a dit de dire à Nenan Penda de s’occuper de mes enfants, qu’il meurt. J’ai dit que vous n’allez pas mourir. C’est dans ces circonstances que mon oncle l’a transporté à l’hôpital. A 19 heures, ils m’ont dit qu’il a rendu l’âme. C’est mon jeune frère qui a tué mon mari», a relaté Aminata Baldé, épouse de la victime chez nos confrères de la radio GPP FM.
Mamadou Alpha Barry, l’auteur du meurtre serait âgé de 18 ans et il se trouve actuellement dans les mains des services de sécurité
Mamadou Aliou Diallo