L’initiative divise depuis plusieurs jours. Mais pour le moment, aucun camp n’a souhaité s’exprimer au micro des journalistes de la place. La mairie à la base, selon nos informations d’une multitude de contrat de bail de certains endroits du marché central, a du mal à conjuguer le même verbe qu’un groupe de chefs de quartiers hostiles de ladite initiative. En effet, depuis un peu plus d’une semaine, la mairie serait passé à la vitesse supérieure dans une opération de bail du grand marché de la commune urbaine. Un nombre restreint d’opérateurs économiques aurait signé le dit bail contre un montant non encore rendu officiel par les autorités communales.
Une démarche que le groupe de chefs de quartiers ne semblent pas partager. Le groupe l’a d’ailleurs fait savoir au conseil communal lors d’une rencontre récemment tenue autour de la question. Une rencontre suivie d’autres mais qui n’ont pas rapprocher les positions. Les chefs de quartiers auraient demandé à être associés à la démarche mais surtout s’opposeraient à l’identité des bénéficiaires du contrat de bail. À en croire certaines indiscrétions, la réaction des chefs de quartiers s’explique par la perte du marché par un élu local à qui ils restent favorables.
Des Bisbilles qui effrite d’une part le rapport entre conseillers mais aussi entre chefs de quartiers et autorités locales.
Au siège de la mairie, préfet, élus locaux et cadres de la commune ont poursuivies des pourparlers tout le long de la semaine dernière. Au même moment, des avis de déguerpissement sont adressés aux occupants des lieux concernés.
À noter que les contrats de bail que font objet certaines parties du marché central, s’inscrivent dans le cadre d’une vaste démarche de la mairie en quête de recettes.
Aboubacar Wayé Touré depuis Kindia pour maguineeinfos.com