C’est une sortie hors du commun qu’a fait le juge Alphonse Charles Wright. Ce magistrat en service au Tribunal de première instance de Dixinn réitère sa responsabilité dans la prise de décisions contre ses différents accusés. Tenant compte de l’existence de Dieu et du jugement dernier, la magistrat se dit conscient de ce qui l’attend une fois devant Dieu.

 

C’est pourquoi il amène ses collègues magistrats à réfléchir sur la question de leur jugement devant Dieu, à propos des jugements qu’ils ont faits aux différentes personnes accusées par leurs Cours et Tribunaux.

« Je suis magistrat et je suis convaincu que ma vie atteindra sa fin selon le lieu  et l’heure que Dieu va décréter. L’ange de la mort viendra prendre un jour mon âme en tenant compte  du degré de ma foi.
Je sortirais de ma maison en laissant mes enfants et on me déposera dans un coin de la mosquée en attendant que mes amis et connaissances prient pour le repos de mon âme. On m’enterera seul avec  mes œuvres dans une tombe obscure.
J’ai la foi que Dieu me ressuscitera et m’interrogera. Chaque personne que j’ai jugée viendra réclamer son droit de réparation des préjudices que j’ai causés à travers mes décisions.
Est-ce Allah me pardonnera si mon prochain ne me pardonnera pas », s’interroge t-il. Charles Wright précise, « voici la question que chaque personne doit penser avant d’agir ».

Il faut souligner que ce magistrat est réputé pour ses décisions de justice, souvent qualifiées de justes et équitables par bon nombre de spécialistes en la matière.

Siradio Kaalan Diallo