Dès l’âge de 4 ans, une terrible maladie le frappait. En dépit des multiples soins qu’il bénéficie à la médecine moderne puis traditionnelle, Seydouba  SOUMAH perdra l’usage de ses deux membres inférieurs quelques  mois plus tard. Mais l’enfant qu’il était à l’époque, n’a jamais perdu courage et détermination. Dès 1996, Seydouba se lance dans le métier de confection des meubles à base de rotin. Un métier qui permet aujourd’hui à ce père de famille de se prendre en charge et d’avoir son propre atelier dans le quartier Condetta 3 dans la commune urbaine de Kindia.

 

Pour lui, l’handicap mental. C’est pourquoi il prend un énorme courage afin de s’en sortir. Mais, dans son métier, Seydouba  SOUMAH fait face à beaucoup d’obstacles. Pour l’achat des matières premières notamment le rotin, la quarantaine toujours dans sa chaise roulante, effectue parfois des voyages.

«Parfois, moi-même je vais dans les villages pour chercher du Rotin. Aux autres occasions, c’est mes amis qui me l’envoient», explique t-il.
Dans son atelier où cinq (5) jeunes apprentis cherchent à se faire la main, plusieurs meubles y sont fabriqués dont des fauteuils, étagères et autres.
« Les clients, on en a de temps en temps. Mais les difficultés pour avoir la matière première nous pénalise. Parfois même on est débordé par la demande. On est obligé de rejeter certaines par faute de Rotin », indique t-il.

S’assoeir au bord de la route pour mendier, n’a jamais traversé la tête de Seydouba SOUMAH qui n’a pas hésité au cours de notre entretien, d’appeler les bonnes volontés et autorités de Kindia et d’ailleurs à l’aide.

Aboubacar Wayé Touré depuis Kindia pour maguineeinfos.com