Encore une nouvelle découverte d’un corps sans vie à Kankan. Cette fois, c’est au quartier Missiran, dans un garage mécanique que le corps en état de putréfaction d’un adolescent a été découvert coincé dans un véhicule ce jeudi 08 juillet 2021. C’est l’odeur du corps qui a attiré l’attention des apprentis mécaniciens, qui ont vite alerté l’opinion.

Bien installé derrière la direction d’un véhicule de couleur cendre immatriculé RC 4813 Z2 dans un garage à Missiran, cet adolescent qui a l’ère de conduire, a  pourtant le corps complètement enflé, le nez ensanglanté. A vu d’œil, il serait décédé, il y a plusieurs jours. Moussa Keïta, président des jeunes du quartier Missiran raconte comment il a été informé.
« J’étais dans un lieu de décès, lorsqu’on m’a appelé pour me dire qu’il y a quelqu’un qui est décédé dans la voiture. A mon arrivée, j’ai appelé le commissaire central, la justice et la croix rouge, c’est ce jeudi matin qu’on a vu ce corps, mais en le voyant, il est en état de décomposition », explique-t-il.
Mory Kaba, le chef du garage dans lequel le corps a été retrouvé dans une voiture fait savoir que la victime ne fait pas partie du personnel de son équipe de mécaniciens.

« C’est dans ce garage que bien sûr que le corps du jeune a été retrouvé dans la voiture. Ce sont les enfants qui m’ont appelé pour me dire qu’il y a un corps dans la voiture ici. Mais il n’est pas l’un de mes apprentis, sinon nous étions ici jusqu’hier soir, et nous n’avions pas regardé s’il y avait un corps dedans », confie le propriétaire du garage.

Mamadou lamine Diallo substitue du procureur lui, appelle les parents à veiller sur leurs enfants.

« J’en appelle d’abord les parents à surveiller leurs enfants, d’être des véritables protecteurs pour leurs enfants. Il faut d’abord qu’ils se rassurent où se trouvent leurs enfants, à quelle heure et à quel moment, c’est ce qui est primordiale. Ensuite, les  autorités feront leur travaille, mais la plus grande responsabilité appartient aux parents qui connaissent leurs enfants, et qui doivent les contrôler », exhorte le substitue du procureur.
Aux dernières nouvelles, l’identité de la victime était encore inconnue. Et les causes de sa mort également.