(Droit de réponse:  Souleymane Konaté, vice-coordinateur de la cellule de communication de l’UFDG)

Le malheur pour notre pays, c’est d’avoir eu, en cette période difficile et cruciale pour notre jeune démocratie, des acteurs politiques sans repères, sans conviction, en mal avec leur conscience et qui sont prêts à tout sacrifier sur l’autel de l’argent, de l’égo et de leurs ambitions démesurées.

Monsieur Lansana Komara, le drame de votre gouvernance, c’est de vouloir systématiquement esquiver le fond des questions pour vous répandre en invectives à défaut d’élements de réponse objectifs.

Pris de panique et profondément secoué et traumatisé par les brillantes sorties médiatiques de Cellou Dalein Diallo, lesquelles mettent à nu les 11 ans de gouvernance calamiteuse du RPG, nous comprenons votre frustration et votre gêne . Et comme d’habitude, vous n’avez d’autres recours que vos armes de prédilection : le mensonge, la haine et les invectives.

Nous ne nous rabaisserons jamais au même niveau moral que vous et ne répondrons pas aux invectives par des invectives car nous respectons le peuple de Guinée.

Au nom de ce respect et par pudeur pour les souffrances qu’il endure, nous nous focaliserons sur l’essentiel.

De quoi s’agit-il au fond?

Il s’agit d’une insigne arrogance. Une tribune d’un Ministre usurpateur de titre qui se mue en donneur de leçons de paix et de démocratie alors qu’il appartient à un gouvernement illégal et illégitime qui attise la haine, méprise les adversaires politiques sur fond de confiscation du pouvoir et des libertés individuelles et collectives, tout en garantissant l’impunité aux criminels récidivistes responsables de la mort de plus de 200 manifestants pro démocrates.
Ce  régime erratique prône une chose et fait exactement le contraire. Ils sont prêts à parler de paix alors que leur  appareil répressif est toujours prompt à faire des orphelins, des veufs, des détenus etc….

Cellou Dalein Diallo fait bien d’ailleurs de rappeler je cite:  « la paix ne s’obtient par l’exhortation à la paix en rappelant ses vertus et ses avantages. La paix s’obtient par la justice et par le respect des droits des autres. »

Je ne perdrais donc pas mon temps à commenter les élucubrations d’un militant zélé devenu ministre que par le seul truchement de l’ethnie et de la récompense politique.

En signant cette tribune avec le titre usurpé de professeur, vous démontrez une fois de plus que votre gouvernance ne peut réussir que dans l’esbroufe et l’imposture.

Un professeur est un titre académique honorifique lié à l’histoire des universités.
Il qualifie des universitaires émérites et enseignants chercheurs reconnus par le milieu académique pour leurs travaux et leurs enseignements.

J’invite monsieur Bano BARRY, ministre de l’éducation nationale qui cherche paradoxalement à lutter contre la fraude dans un gouvernement de fraudeurs, à éradiquer le mal au plus haut niveau de l’appareil étatique.

On ne peut demander aux élèves de renoncer à la fraude lorsque des ministres usurpent allègrement des titres, falsifient des procès-verbaux, volent et dilapident impunément l’argent du contribuable et s’enrichissent illicitement.

Dans un pays normal, cette usurpation vaudrait démission. Mais ce gouvernement serait un désert si la vertu s’y érigeait en sentinelle. La permissivité qui est au cœur de la gouvernance actuelle a renversé nos valeurs et c’est pourquoi, depuis 2010, rien ne fonctionne. C’est cela la réalité qui prévaut dans notre pays, Monsieur le « PROFESSEUR »KOMARA.