Facebook, ce plus prisé des réseaux sociaux, est la plateforme de prédilection des vrais-faux révolutionnaires africains, notamment guinéens, qui se dissimulent souvent derrière leurs smartphones pour menacer la paix, inciter les gens à l’animosité, au rejet de l’autre et à la désobéissance civile.
En effet, lorsque des activistes guinéens se placent devant les claviers de leurs ordinateurs ou smartphones, ils se prennent pour Che Guévara en personne et partent jusqu’à imaginer que rien n’est défendu en Guinée et que tout est permis. Ce manque de discernement pousse certains à poser des actes répréhensibles au point parfois de leur attirer des ennuis judiciaires.
Les adeptes du couple ANAD-FNDC ne cessent d’hurler à gorge déployée sur les réseaux sociaux, notamment Facebook, qu’ils se battent pour le vaillant Peuple de Guinée. Mais, est-ce vraiment le cas?
Des guinéens ont encore en mémoire les propos irrévérencieux de Madic 100Frontière contre le PrAC, quand il était encore sur la voie de la perdition.
«…Quand moi je viens en Guinée, c’est pour directement mettre main sur Alpha Condé… » C’est vraiment trop facile de tenir de tels propos quand on est gaillardement assis derrière son petit clavier ! Rire.
C’est une fois confortablement logé à l’hôtel 5 étoiles de Coronthie pendant plusieurs mois que Mamadi Condé alias Madic 100Frontières a appris à ses dépens que le monde virtuel est, de loin, diffèrent de la réalité. Du coup, cet acariâtre est devenu un agneau. Lui qui était venu du Canada dans l’optique de mettre main sur le Président Alpha Condé, a demandé pardon ventre à terre pour recouvrer sa liberté. Est pris qui croyait prendre. Drôle de fin de film pour quelqu’un que les extrémistes de l’UFDG prenaient pour un messie!
En clair, le séjour carcéral de cet ancien vendeur d’illusion sur la toile lui a permis de comprendre que les contes de fées ne se passent pas souvent comme prévu.
Aujourd’hui, Madic ainsi que tous ces autres blogueurs qui juraient sur tous les dieux via Facebook que le PrAC ne briguera pas un autre mandat au terme des deux premiers, sont devenus la risée de tous. Mdr.
De l’autre, chaque fois que Oumar Sylla alias Foniké Manguë est devant les juges, trompé par le bonnet Cabral devenu le béret du Che Guevara de l’Afrique de l’Ouest, il hurle au nom du Peuple comme s’il avait reçu un mandat de la part de celui-ci. Malheureusement, il hostie que ce peuple est trop intelligent pour donner un chèque blanc à un individu de son espèce pour parler en son nom.
Les militants et responsables de l’UFDG, eux, passent leur temps en racontant sur les réseaux sociaux que tout le peuple de Guinée est derrière leur Leader. Alors que la réalité est toute autre. Pour preuve, lorsqu’ils appellent à manifester, seuls les fiefs traditionnels de Cellou Dalein répondent à leurs appels. Est-ce cela le peuple ?
Comme le dirait l’autre, si les seuls vociférations et écrits âcres de ces vrais-faux révolutionnaires sur les réseaux sociaux pouvaient faire culbuter un régime, celui du PrAC ne serait pas là aujourd’hui. Heureusement que les choses ne se passent pas comme dans un conte de fées.
Sayon MARA, Juriste