Le Comité National du Rassemblement et du Développement (CNRD) a rencontré ce mardi 14 septembre les différents acteurs politiques au palais du peuple de Conakry. Mais un désordre s’était fait signalé à l’entrée de l’hémicycle. Cela a empêché plusieurs leaders politiques d’y accéder.

C’est le cas d’Étienne Soropogui, qui n’a pas cacher sa colère. Le Président de Nos Valeurs Communes déplore un « favoritisme » dans l’organisation de ces premières consultations entre la junte militaire et les forces vives.

« Ils ont  annoncé leurs intentions   d’organiser une transition inclusive, nous  ne comprenons pas que des acteurs politiques majeurs que nous sommes, n’avons pas pu accéder à la salle pour que nous puissions parler de la Guinée. Nous n’avons jamais quémandé dans ce pays, nous venons parce que ce pays est le nôtre et nous pensons que, quand il s’agit de parler de ce pays, nous devons être là,   parce  que nous avons la légitimité. Nous  sommes venus à temps, malheureusement comme vous savez, c’est la pratique. Si quelqu’un a un cousin à la porte, il laisse entrer sa cousine », a   regretté Étienne Soropogui, ancien détenu politique.

A l’instar d’Étienne Soropogui, plusieurs autres leaders n’ont pas eu accès à la salle.