Alors que les tractations pour trouver les cinq jeunes devant siéger au sein du Conseil National de la Transition (CNT) donnent lieu à des prises de bec entre organisations juvéniles, le conseil local des jeunes de Kindia lui, hausse le ton et remet en cause la légitimité des organisations juvéniles de Conakry qui parlent au nom de tous les jeunes de Guinée.

Pour le Président du conseil local des jeunes de Kindia, la démarche de leurs pairs de la capitale est tout simplement de l’exclusion.

« Il faut dire la vérité, nous ne sommes pas directement impliqués. Par ce que dans les cadres de concertation qui ont eu lieu à Conakry, on a constaté que les jeunes de l’intérieur n’ont pas été impliqués », déplore Fodeya BANGOURA. Compte tenu du grand nombre des jeunes de l’intérieur du pays, Fodeya pense plutôt qu’une écoute particulière doit leur être accordée.

« Les jeunes de la capitale ne doivent en aucun moment parler à notre nom. Il y a une marginalisation. On nous sous-estime. Pourtant, il y a des potentialités au sein des jeunes de l’intérieur », a rappelé le Président du conseil local des jeunes de Kindia.

Face à l’incompréhension de la couche juvénile sur la question du choix de ses représentants au CNT, le conseil local des jeunes  de Kindia prévoit faire dans  les prochains jours, un mémo participatif. Mémo dans lequel l’avis de toutes les structures de jeunes de Kindia seront pris en compte et ensuite il sera déposé aux autorités locales, rassure Fodeya BANGOURA.

Pour faire entendre et accepter sa voix sur les questions concernant les jeunes de Guinée, le conseil local appelle la jeunesse de l’intérieur mais plus particulièrement de Kindia à l’union. Une union qui, pour le moment reste une illusion dans la ville des agrumes.

Aboubacar Wayé Touré depuis Kindia pour maguineeinfos.com