Je suis souvent incompris parce que je fais partie de ces nombreux guinéens qui refusent la falsification de notre vécu commun. Rétablir la vérité, est notre priorité. Et pour la vérité, nous sommes prêts à tout, même si c’est au prix de notre vie.
Madame Halimatou Dalein affirme : «je suis la fille de l’une des victimes. Je suis là dans ce cadre. C’est une énième fois que nous venons ici, prier pour nos parents et souhaiter la réhabilitation de nos parents victimes, qui ont été tués ici, qui ont été torturés. Ils ont contribué à la construction de cet État. Ils ont contribué à l’indépendance de la Guinée. Ils méritent mieux que ça. Aujourd’hui, comme je l’ai dit tantôt, la Guinée a changé, nous demandons aux nouvelles autorités de réhabiliter nos parents. C’est ce que nous souhaitons, parce qu’ils le méritent. Nous lançons un appel aux nouvelles autorités de réhabiliter nos parents. Nous en avons besoin »
Pourtant, selon plusieurs sources, son père a passé cinq (5) ans en prison, mais il n’y est pas resté. Après sa libération, il a même été directeur de l’hôpital régional de Kindia. C’est d’ailleurs ce qui fait que le nom de cet hôpital lui a été donné pour les services rendus.
Quand la concession de sa famille a été pillée en 2018 à Kindia, en larmes, Madame Halimatou Dalein a dit ceci : « Mon papa a servi ici, on l’a aimé, on l’a adulé. On lui a rendu tous les honneurs. Quand il est décédé, la population de Kindia a décidé de l’enterrer ici alors que ma famille voulait le ramener à Porédaka. Kindia s’est imposé, il a été enterré dans l’enceinte de l’hôpital. On lui a donné le nom de cet hôpital’’, a rappelé l’épouse de Cellou Dalein Diallo. »
Elle dit bien : «…Quand il est décédé, la population de Kindia a décidé de l’enterrer ici alors que ma famille voulait le ramener à Porédaka… ?» Donc pas en prison ?
Pourquoi cette envie effrénée de ternir mordicus la mémoire du Président Sékou Touré ?
Bref, nous ne disons pas que le camarade Sékou Touré était saint, car il était un homme, mais il n’était pas non plus ce que beaucoup veulent nous faire croire aujourd’hui.
Sayon MARA