C’est un dossier de detournement très colossal qui s’avère aux yeux des Guinéens, à la mairie de Matam. En effet, tout est parti d’une instruction de l’inspection générale du travail pour faire l’etat des lieux des dépenses dans les communes. La prémière rencontre entre ce service l’equipe communale de Matam a eu lieu la semaine dernière. Au cours de la rencontre, il était ressorti que la commune de Matam est epinglée par l’inspection générale des finances pour le détournement d’un montant de 1. 515. 121. 608 francs guinéens composé de recettes fiscales (280 548 832 GNF), de redevances domaniales (329 864 775 GNF) et de droit de place de marché et de location (904 708 000 GNF).

Ce lundi 29 novembre 2021, s’est tenue la deuxième rencontre. Il était question de faire des comptes et des justifications aux responsables de ces differents services.

Réunis dans la salle de conférence de la Mairie de Matam ce lundi, les Conseillers communaux et les chefs services de l’Impots, du cadastre , de Marché et location, ont discuté sur cet prétendu détournement qui fait la Une ces derniers jours.

Selon la Directrice communal des impots, accusée d’un détournement de 280 548 832 GNF, ladite somme a été utilisé par sa Direction pour quelques innovations,qui sont entre autres: « travaux d’entretien et de reparation de batiment abritant les bureaux, achat du groupe électrogène, achat de matérfels de bureau, achat de fourniture de bureau, achat et fourniture de carburant et lubrifiant, achat de deux climatiseurs, achat dune photocopieuse,
achat de deux postes teléviseurs de bureau, achat de onze ventilateurs de bureau », a t-elle justifié.

Néanmoins, la dame a reconnu avoir pris cet argent sans informer préalablement la Mairie. C’est ce qui d’ailleurs amène certains Conseillers à exiger le remboursement de cet argent.

Dans son côté, le chef service financier du CADASTRE s’est aussi expliqué. Devant les conseillers communaux, Ibrahima Sory Ismael Bangoura, accusé ne reconnait  qu’une partie de l’accusation portée sur sa personne.

Les débats se poursuivent pour  à la Mairie de Matam pour tenter de d’éclairer l’opinion sur cette question épineuse.

Jean Kamano