Les cultures potagères comme le piment, le gombo, l’aubergine, la tomate, la carotte sont de nos jours une activité génératrice de revenus pour nombreuses femmes de la commune urbaine de Kankan. Avec cette activité riche et rentable, plusieurs d’entre elles parviennent à satisfaire leurs besoins et prennent leurs familles en charge.
C’est le constat fait par notre correspondant régional. A son micro, certaines femmes ont confié leur secret de travail.
« Cette activité est une activité très rentable, j’ai fais l’ENAE de Dordo. Là-bas, nous avons appris comment transplanter et entretenir les plans pour qu’elles réussissent, donc après le cycle, j’ai commencé à transplanter des plans comme l’aubergine, le piment et les feuilles de patates chez moi, vu la réussite et la rentabilité de ces potagers, j’ai cherché un champs ou j’ai fait la cloture pour pleinement exercer cette activité et aujourd’hui, je ne peux dire que Dieu merci, je fais tout dans ça, nourriture, habillement et tous mes besoins », a expliqué Fanta Traoré.
Pour sa part Saran Condé explique les avantages qu’elle a en bénéficie dans l’agriculture.
« Il y’a de cela près de 10 ans maintenant que je fais cette activité, des fois je dépense jusqu’à 800.000fg ou 1.000.000fg pour la réussite de mes potagers, mais après la récolte je peux avoir 8 à 10 sacs d’aubergine voire plus que ça, sans compter mes sacs de gombo, piment, et feuille de patate, quand je les vends des fois aux marchés ou à mes clientes, je peux avoir 4 à 6 millions ou plus que ça comme revenu. Dans ça je paie mes tontines, je satisfait mes besoins et les besoins de mes enfants, et quand le temps est difficile pour mon mari, je lui vient en aide pour prendre la famille en charge, je ne regrette pas de faire ça, malgré je n’ai pas étudié pour aller loin », nous confie t-elle. Parlant des difficultés rencontrées au cours de cette activité, elle annonce quelques unes.
« Nous rencontrons beaucoup de difficultés ici, premièrement, le problème d’eau pendant la saison sèche, nous souffrons énormément de ça. Deuxièmement, c’est l’affaire de semence aussi, nous souffrons de ça parfois, et en suite les insectes gattent beaucoup nos plans. Nous demandons aux partenaires de nous assister en nous donnant des herbicides », sollicite t-elle au micro de maguineeinfos.com.
Il faut rappeler qu’elles sont nombreuses à exercer cette activité génératrice de revenus dans les differents quartiers de la commune urbaine de Kankan, et pour la plupart de ces femmes sont reparties en des groupements.