Le Gouvernement guinéen, le Patronat et le Mouvement syndical ont signé la semaine dernière, un protocole d’accords sur l’augmentation du SMIG. L’Etat a également procédé à la satisfaction de plusieurs points de revendications des syndicats de l’éducation. Lors d’une conférence de presse animée ce lundi 11 avril 2022 par le Mouvement syndical guinéen, la patronne du SLEEG version Kadiatou Bah a apporté des éclaircissements sur le mémorandum déposé par leurs camarades devant les structures gouvernementales.

Elle soutient qu’à  partir du moment où une fédération syndicale est affiliée à une centrale syndicale, il n’y a pas de raison que ces deux se mettent à s’opposer l’une à l’autre.

« Si vous regardez ce protocole d’accords, vous regardez le mémorandum que nos camarades ont déposé, c’est leur droit, nous ne disons pas le contraire, mais c’est comme si on a fait copier coller. Je pense que c’est pas interdit pour l’éducation de demander l’amélioration des conditions de vie des travailleurs mais n’oublions pas que nous ne sommes pas les seuls fonctionnaires en Guinée » a martelé Kadiatou Bah

Poursuivant son intervention, la syndicaliste estime que les structures syndicales doivent mettre leurs conflits de côté afin de permettre la bonne marche des examens nationaux.

« Dire que parce que moi je ne suis pas autour de la table de négociation, il faut que je fasse ceci ou cela, pour moi c’est une manière de créer des psychoses pendant que nous sommes à l’orée des examens. C’est leur droit mais il ne peuvent pas aller au delà de ce que les centrales syndicales ont demandé. La syndicalisation c’est avec les adhérents et non sur les réseaux sociaux », lance t-elle.

Ousmane Baldé