Les assises nationales ont pris fin ce lundi 18 avril à Labé et à Koubia, deux villes de la Moyenne-Guinée. Durant une semaine, les délégués du Gouvernement dont Bah Oury membre du comité national des assises est celui qui a piloté les activités dans les préfectures de Labé et Koubia ont écouté les populations de ces deux préfectures, pour recueillir leurs préoccupations et leurs maux vis-à-vis des injustices subies de par le passé.
Après les échanges avec les populations qui estiment être victimes des autorités et qui ont fait part des maux dont elles souffrent, place maintenant à l’établissement du rapport, affirme Bah Oury.
«Pratiquement on a fini de faire le travail qu’on devait faire c’est-à-dire, écouter les gens, échanger avec eux et préparer le rapport. Actuellement nous sommes en train de préparer le rapport qu’on va associer avec ceux des autres préfectures, pour en faire un rapport final pour que d’ici le 29 avril ça trouve que tout est achevé», annonce l’émissaire du Gouvernement dans les deux préfectures précitées.
A l’issue de ce tête-à-tête avec les citoyens à la base, le président de l’UDRG affirme avoir touché du doigt la réalité que traversent ses concitoyens dans la préfecture de Labé et Koubia. Il soutient avoir compris leurs préoccupations après avoir écouté leur cri du cœur.
«La façon dont les choses se sont déroulées, je pense que nous avons compris les problèmes que les préfectures ont été confrontés. Il ne s’agit pas de rencontrer toutes les victimes mais c’est d’écouter quelques-unes dont il pourrait avoir des similitudes avec les autres victimes. Quand nous avons écouté les gens, certains se plaignent des questions des droits de l’homme, d’autres c’est des emprisonnements, de manque d’infrastructures, des injustices, de la fermeture des frontières avec nos pays voisins qui ont causé d’énormes pertes aux commerçants, ainsi de suite…», fait-il remarqué.
Durant son séjour, Bah Oury dit avoir fait des observations dans ces deux préfectures de Foutah. Des observations liées au manque de services sociaux de base.
«Par exemple Koubia fait partie des préfectures les plus misérables dans le pays en terme de pauvreté. Il n y a pas d’infrastructures, c’est comme s’ils sont oubliés. Labé aussi c’est une belle ville mais les autorités doivent œuvrer en faveur de l’environnement. Faire le reboisement. Il faut faire l’extension de la ville, favoriser la fluidité de la circulation dans le centre ville», fait-il observer.
Ce sont entre autres difficultés que traversent les citoyens de ces deux préfectures, que notre interlocuteur dit avoir noté lors de son séjour au Foutah, dans le cadre du déroulement de ces assises nationales qui prennent fin le 29 avril prochain.
Mamadou Aliou Diallo pour maguineeinfos.com